Le champ lexical


                             

Définition :

Un champ lexical est l’ensemble des mots se rapportant à un thème. Ces mots peuvent appartenir à différentes catégories grammaticales. Ils peuvent être des verbes, des adjectifs, des participes passés ou des noms.

Exemple :

Le thème : l’école

Le champ lexical :

  • Étudier, apprendre … (verbes)
  • Activités, cours, classe, maîtres, … (noms)
  • Scolaire, parascolaire… (adjectif)

Exercices :

  1. Relève dans ce passage les mots relavant des champs lexicaux :
    1. Du printemps.
    2. De l’excursion.
    3. De la tempête.

« La campagne parée comme un bouquet sentait le miel. Les oiseaux se répondaient d'un buisson à une branche. Les femmes couraient pieds nus dans l'herbe, barbotaient dans le ruisseau, chantaient des cantilènes à ravir le cœur. Au milieu de l'après-midi, un orage, d'une rare violence, s'abattit sur la nature. En hâte, tapis et couvertures furent ramassés. Chacun se charge d'une partie des bagages : plats vides, accessoires pour le thé, gargoulettes pour l'eau fraîche. Deux hommes et cinq femmes, tous parents, composaient l'équipe. La pluie fut accueillie par les uns comme une bénédiction, par les autres comme une catastrophe.»

  1. Dis quels sont les deux champs lexicaux dominants dans ce passage.
  2. Relève les mots qui appartiennent à chacun de ces deux champs.

« J'avais un penchant pour le rêve. Le monde me paraissait un domaine fabuleux, une féerie grandiose où les sorcières entretenaient un commerce familier avec des puissances invisibles. Je désirais que l'Invisible m'admît à participer à ses mystères. »

Le travail

 







Le travail
Définition

Au sens économique, le travail est l'activité rémunérée qui permet la production de biens et services. Avec le capital, c'est un facteur de production de l'économie. Il est essentiellement fourni par des employés en échange d'un salaire. Le processus d'entrée et de sortie d'emploi se fait par le marché du travail.

Au sens le plus large, le travail correspond à toute activité humaine de production de biens et de services. Le bricolage, les travaux ménagers, la toilette ou les devoirs scolaires entrent dans ce champ.

Le chômage peut être défini comme l’inactivité d’une personne souhaitant travailler. 

Fête du travail (Le 24 avril 1941, le maréchal Pétain, instaure officiellement le 1er Mai comme « la fête du Travail et de la Concorde sociale ». 

La journée internationale des travailleurs, ou fête des travailleurs, devenue fête du Travail, est une fête internationale annuelle célébrant les travailleurs. Elle est l’occasion d’importantes manifestations du mouvement ouvrier.

Instaurée à l'origine comme journée annuelle de grève pour la réduction du temps de travail, elle est célébrée dans de nombreux pays du monde le 1º mai.

Quel est le temps de travail au Maroc ?


(art 24). année ou 44 heures par semaine. 
La durée annuelle globale de travail peut être répartie sur l'année selon les besoins de l'entreprise à condition que la durée normale n'excède pas 10 heures par jour. Dans les activités agricoles, la durée normale de travail est fixée à 2496 heures par an.

Quels sont les droits de travail au Maroc ?


231 du code de travail, tout salarié a droit à un congé annuel payé après six mois de service continu dans la même entreprise ou chez le même employeur. En effet, l'ordre de départ en congé annuel payé doit être communiquer aux salariés au moins trente jours avant la date de départ.

Quels sont les types de contrat de travail au Maroc ?


L'article 16 du code du travail marocain, il y a trois types de contrat de travail :

  • Le contrat à durée indéterminée (CDI): ...
  • Le contrat à durée déterminée (CDD): ...
  • Le contrat de travail temporaire (intérim):

la phrase complexe exercices

 De quel type de proposition sagit-il ? Choisis la bonne réponse.

  1. J’aimerais t’aider mais je n’ai pas le temps.
  2. Sabrina aimerait partir à la montagne alors que sa sœur préfèrerait partir à la mer.
  3. Pierre demande au professeur s’il peut lui expliquer le théorème de Pythagore.
  4. Nous avons raté le bus, nous devons attendre le prochain.
  5. Bien qu’ils n’aiment pas prendre l’avion, Monsieur et Madame Tilleul ont acheté leurs billets pour aller visiter New York.

De quel type de subordonnée s’agit-il ? Choisis la bonne réponse.

  1. Nous devons rentrer avant que la nuit tombe.
  2. Marek écoute la pluie tomber sur le toit.
  3. J’ai adoré l’histoire que tu m’as racontée !
  4. Les policiers auraient attrapé le voleur s’ils étaient arrivés plus tôt.
  5. Les vacances scolaires ayant commencé, il y a moins de monde à Paris.

Test d'orthographe

 Tu es prêt (e) ? C'est parti !

TEST ORTHOGRAPHE : QUESTION 1

« Il faut choisir ___ plusieurs options. »

  1. parmi
  2. parmis
  3. aucun des deux

QUESTION 2

« Il est parti travailler ___ soit terriblement malade. »

  1. malgré qu’il
  2. bien qu’il
  3. aucun des deux

QUESTION 3

« Je ___ actuellement une formation intéressante.»

  1. suis
  2. suie
  3. aucun des deux

QUESTION 4

« Il travaille trop, il est ___ de craquer…»

  1. près
  2. prêt
  3. aucun des deux

QUESTION 5

« Si tu m’avais téléphoné, je ____ prévenu. »

  1. t’aurai
  2. t’aurais
  3. aucun des deux

Lexique de théâtre exercice

 Remplis le vide par le mot de la liste qui convient.

   éponyme      acte      anachronisme      antagoniste      aparté      dénouement      dialogue      didascalie      dramaturge      exposition      fatalité      intrigue      monologue      nœud      péripétie      quiproquo      réplique      scène      tirade      tragédie   
1) - La partie d'une pièce de théâtre composée d'une série de scènes : .
2) - Se dit d'un personnage qui donne son nom à la pièce : .
3) - Chacune des subdivisions d'un acte : .
4) - Une indication scénique qui est donnée par l'auteur, et qui peut concerner les entrées ou sorties des personnages, le ton d'une réplique, les gestes à accomplir, les mimiques etc : .
5) - Discours qu'un personnage dit à part et que seul le spectateur est censé entendre : .
6) - Situation dans laquelle un personnage s'adresse à un autre personnage qui lui répond. Ensemble des paroles qu'échangent les personnages : .
7) -Type de dialogue qui se caractérise par la présence d'une tirade plus ou moins longue prononcée par un personnage qui est seul sur scène : 
8) - Ce qui termine, dénoue une intrigue, une action au théâtre. Suivant le genre de la pièce (comédie, tragédie...) il peut être heureux ou malheureux : .
9) - La première ou les premières scènes d'une pièce de théâtre, qui donnent des indications sur les lieux, les personnages, l'action ... : .
10) - Auteur de pièce de théâtre : .
11) - Prise de parole d'un personnage. (qui n'est pas longue) : .
12) - Discours, réplique assez longue d'un personnage de théâtre : .
13) - Une méprise qui fait prendre un personnage, une situation ou un objet pour quelqu'un ou quelque chose d'autre : 
14) - Point culminant entre les péripéties de nouement et de dénouement : .
15) - Personnage en opposition ou en conflit : .
16) - Ensemble des événements qui constituent la pièce et qui permettent les rebondissements : .
17) - Décalage chronologique qui consiste à situer à une époque ce qui appartient à une autre : .
18) - Action dramatique dont les péripéties sont mues par la fatalité et dont le dénouement est généralement malheureux : .
19) - Force surnaturelle par laquelle tout ce qui arrive, est perçu comme déterminé d'avance d'une manière inévitable : .
20) - Changement brusque de la situation dans une pièce de théâtre : .
  

les 48 lois du pouvoir

 


Le pouvoir est un élément essentiel dans la vie et dans les affaires. Connaître les mécanismes qui permettent d’acquérir, de maintenir et d’étendre son pouvoir est crucial pour réussir. 
Les 48 lois du pouvoir de Robert Greene sont un recueil de stratégies illustrées par des exemples historiques pour comprendre et maîtriser les dynamiques du pouvoir. 

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Bonne lecture

Le conte

 

Qu’est qu’un conte ?



Un conte est un genre littéraire, sous forme de récit bref et fictif qui se transmettait à l’origine exclusivement de manière orale. En complément de leur fonction éducative, les contes ont pour objectif de distraire le public, particulièrement les enfants en les émerveillant. 

À l’instar de la fable, le conte appartient au genre de l’apologue qui caractérise les textes ayant pour fonction d’illustrer une morale. Issu du registre du merveilleux, il est parfois suivi d’une morale au caractère explicite. Cependant, l’auditoire doit parfois faire appel à son imagination pour tirer les leçons implicites du récit. 

Dans un conte, l’histoire se termine toujours bien. Les formules traditionnelles « Il était une fois » ou « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants », parfois tournées différemment mais avec un sens similaire, introduisent et concluent de nombreuses histoires merveilleuses. 

 

Il était une fois un mari et sa femme qui avaient depuis longtemps désiré avoir un enfant, quand enfin la femme fut dans l'espérance et pensa que le Bon Dieu avait bien voulu accomplir son vœu le plus cher.

Les frères Grimm, Raiponce

Il existe différents types de contes, qui se distinguent selon leurs personnages et l’univers du récit. Les principaux sont :

les contes merveilleux ou les contes de fées, les contes fantastiques, les contes philosophiques, les contes satiriques, les contes de sagesse, les contes étiologiques et les contes facétieux.

Les caractéristiques du conte

Quel que soit le type de conte, ce genre littéraire raconte des faits imaginaires, éloignés de la réalité, où se mêlent magie et fantastique. Le schéma narratif du conte est très caractéristique et, pour « conter » une histoire, les auteurs emploient des procédés d’écriture spécifiques.

Découvrons ensemble tous les éléments qui caractérisent le conte traditionnel.

Les personnages et le décor du conte

Dans un conte apparaissent des personnages, bons ou mauvais, tout naturellement incroyables devant faire face à des évènements surnaturels et affronter des épreuves : fées, magiciens, sorciers, princes, sirènes, dragons sont dotés de pouvoirs extraordinaires.  Citons l’exemple de la marraine de Cendrillon, qui, d’un coup de baguette magique, transforme une citrouille en carrosse.

Dans le conte s’insèrent des éléments magiques qui fascinent ou effraient le lecteur, qui doit distinguer le bien du mal. Le miroir magique de la méchante Reine dans Blanche-Neige et les 7 nains lui fait part oralement de sa beauté :

 

Au bout d'un an, le roi prit une autre femme qui était très belle, mais si fière et si orgueilleuse de sa beauté qu'elle ne pouvait supporter qu'une autre la surpassât. Elle possédait un miroir magique avec lequel elle parlait quand elle allait s'y contempler : Miroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume Qui est la femme la plus belle ? Et le miroir lui répondait : Vous êtes la plus belle du pays, Madame. Alors la reine était contente, car elle savait que le miroir disait la vérité.

Les frères Grimm, Blanche-Neige et les sept nains

Tous ces personnages évoluent dans un décor féérique : un royaume imaginaire, des somptueux palais et châteaux majestueux, une forêt enchantée… Des lieux envoûtants qui regorgent de surprises et de créatures étranges. Parfois, d’horribles personnages (« les vilains ») nuisent au héros du récit, qui doit affronter les dangers.

Quand l’Ogre du Petit Poucet découvre les enfants cachés sous son lit, il est pris d’une soudaine envie de les dévorer, démontrant ainsi la cruauté du personnage.

 

Ah ! dit-il, voilà donc comme tu veux me tromper, maudite femme ! Je ne sais à quoi il tient que je ne te mange aussi : bien t'en prend d'être une vieille bête. Voilà du gibier qui me vient bien à propos pour traiter trois ogres de mes amis, qui doivent me venir voir ces jours-ci.

Il les tira de dessous le lit, l'un après l'autre. Ces pauvres enfants se mirent à genoux, en lui demandant pardon ; mais ils avaient affaire au plus cruel de tous les ogres, qui, bien loin d'avoir de la pitié, les dévorait déjà des yeux, et disait à sa femme que ce seraient là de friands morceaux, lorsqu'elle leur aurait fait une bonne sauce. Il alla prendre un grand couteau ; et en approchant de ces pauvres enfants, il l'aiguisait sur une longue pierre, qu'il tenait à sa main gauche. Il en avait déjà empoigné un, lorsque sa femme lui dit : " Que voulez-vous faire à l'heure qu'il est ? n'aurez-vous pas assez de temps demain ?

- Tais-toi, reprit l'Ogre, ils en seront plus mortifiés. 

- Mais vous avez encore là tant de viande, reprit sa femme : voilà un veau, deux moutons et la moitié d'un cochon !

- Tu as raison, dit l'Ogre : donne-leur bien à souper afin qu'ils ne maigrissent pas, et va les mener coucher.

Charles Perrault, Le Petit Poucet

La structure du récit conté

Le conte répond à un schéma narratif bien précis. Plusieurs étapes caractérisent l’évolution de l’histoire et des personnages :

  • La situation initiale pose le cadre de l’histoire et présente les différents personnages ;
  • L’action se déclenche avec un élément modificateur ou perturbateur qui va troubler l’équilibre de l’histoire ;
  • Des péripéties se succèdent, où le héros doit affronter les épreuves ou les dangers, et constituent l’action ;
  • L’élément de résolution met fin à l’histoire ;
  • La fin de l’histoire est représentée par la situation finale, où les personnages sont heureux et vivent en paix. 

Un exemple avec La Belle au bois dormant, conte de Charles Perrault qui commence de cette manière :

 

Il était une fois un roi et une reine. Chaque jour, ils se lamentaient : « Ah ! si seulement nous avions un enfant. » Mais d'enfant, point. Un jour que la reine était au bain, une grenouille bondit hors de l'eau et lui dit : « Ton vœu sera exaucé. Avant qu'une année soit passée, tu mettras au monde une fillette. » Ce que la grenouille avait prédit arriva. La reine donna le jour à une fille. 

Charles Perrault, La Belle au bois dormant

Une fois la situation initiale décrite, l’arrivée d’une vieille fée perturbe la fête célébrant la petite fille. Cette dernière jette un sort à l’enfant et le plonge dans un profond sommeil de cent années.

À partir de ce moment, les évènements se succèdent jusqu’à ce qu’un jeune prince, ayant entendu la légende de la princesse endormie, pénètre dans le château pour tenter de réveiller la Princesse :

 

Enfin, il arriva à la tour et poussa la porte de la petite chambre où dormait la Belle.
Elle était là, si jolie qu'il ne put en détourner le regard. Il se pencha sur elle et lui donna un baiser. Alors, la Belle au bois dormant s'éveilla, ouvrit les yeux et le regarda en souriant. Ils sortirent tous deux et le roi s'éveilla à son tour, et la reine, et toute la cour. Et tout le monde se regardait avec de grands yeux.

Cet élément de résolution met donc fin à l’histoire qui se termine par la formule traditionnelle des contes :  « Le mariage du prince et de la Belle au bois dormant fut célébré avec un faste exceptionnel. Et ils vécurent heureux jusqu'à leur mort. »

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